Partir

Partir,
nous voici libres, pourquoi rester?
Voyager c'est le plaisir de découvrir, partager, évoluer, observer, voir le monde.
Voyager c'est vivre.

Tout ce que vous avez à faire, c'est décider de partir
et le plus dur est fait.

"Si vous trouvez l'aventure dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle". (Paulo Coelho)


Ce blog, pour ceux qui sont restés.

mercredi 13 mai 2015

Qui voit Ouessant grince des dents !!!

Au travers de mes lectures ; romans d'aventures ; des légendaires marins comme le capitaine Cook ,Laperouse, Bougainville, j'avais toujours rêvé de partir à bord d'un de ces vieux Galions ou Goélettes tels l'Astrolabe ou la Boussole afin de franchir les caps mythiques Horn,Bonne Espérance à destination des îles lointaines.
C'est un jour de Mai sur les pontons de la marina du port de Cherbourg, que j'embarquais sur le voilier Timeli du capitaine Portugais José et de sa femme Patricia dans la lignée des illustres navigateurs tels Vasco de Gama ou bien encore Pedro Alvares Cabral.
Cap sur Sark destination Camaret en passant par Ouessant.
Première escale à Sark aux iles anglo-normande comme un avant goût de bout du monde aux rythmes de la faune et de la flore sauvage.
Appareillage le lendemain, des plus étonnant, du aux courants nous faisant dériver comme si l'ile refusait de nous voir partir au large.
Mais c'est la nuit tombée que la galère commença, ne pouvant pas dormir servant de vigie tracassé par les éléments, hautes vagues, forte houle, illusions d'optiques entre les feux des navires pétroliers ,chalutiers, les phares, les étoiles se fondant dans la ligne d'horizon entre les lames des déferlantes.
De mal en pis en zone Ouessant tout en me remémorant les vieux proverbes marins issus des nombreux naufrages, j’observais le va et vient des oiseaux de mer Fou de Bassan ,Guillemots de Troil qui planaient au travers des hurle-vents rasant la proue de Timeli, snobant l’équipage rigolant du bec, tout en gardant un œil sur les brisants .
Zone inhospitalière en revanche fascinante, imposant un certain respect .
Ce n'est que bien plus tard, dans la brume que la côte bretonne se dressait devant nous, sous la haute escorte d'un navire de guerre sortant à vive allure du chenal de Brest.
Tout comme un pirate en quête d'un trésor je cherchais en vain l'entrée du port de Camaret célèbre pour son histoire paillarde dans lequel s’engouffrait le voilier pour un accostage bien mérité.
En fin de soirée je tombais comme un sac sur ma couchette remerciant Neptune et Éole d’être arrivé en pays Celte et Gaelic .
La balade du lendemain fut brève mais intense, alignements de menhirs plages désertes avec la surprise de l'arrivée d'un magnifique Galion celui du capitaine Jean Paul et de son épouse Françoise accompagnées par deux Flibustiers leurs deux chats Domino et Mitsi .

Patrick



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